Sous-ensemble

Installation interactive – capteurs infrarouges, coques acier, pieds de micro, enceintes spériques, câbles midi et audio, amplificateurs, ordinateur et programme, métal, bois, tapid de danse noir, projecteurs, 2015.

Dans un espace semblable à un studio de musique déserté (pieds de micros, enceintes, câbles…), la présence des spectateurs fait apparaître le son d’un orchestre symphonique qui s’accorde, instrument par instrument. L’accordage ne s’arrête jamais : l’orchestre peut parfois se reconstituer lorsqu’un groupe est présent mais le son demeure en suspens, naissant et disparaissant au gré du comportement des spectateurs.

Dans cette relation en miroir entre les visiteurs et les musiciens absents, on expérimente l’apparition d’un moment collectif, à travers l’archétype qu’en constitue un orchestre. D’autres visiteurs pourraient entrer, la musique pourrait commencer, mais elle reste au seuil. Le collectif demeure « en formation ».

Photographies d’exposition, festival Ososphère, Opéra de Strasbourg, 2017 :

Avec la collaboration de l’Orchestre national de Lille. Ingénierie, son et collaboration artistique : Jean-Baptiste Droulers. Programmation informatique : Mathieu Chamagne. Dispositif de captation : Alexandre Saunier. Tournage trailer : Emmanuel Simiand. Production : Bipolar / Mathieu Argaud. Production déléguée : SMartFr / illusion & macadam. Coproduction : Lille3000 / Festival Renaissance, Orchestre National de Lille, Pictanovo. Avec le soutien du DICRéAM (Ministère de la Culture et de la Communication / CNC) et du Fresnoy – Studio National des arts contemporains. Photographie orchestre © Ugo Ponte 2015